elle l’a enfanté à l’ombre
«Je me suis assise à l’ombre de celui qui était l’objet de tous mes désirs, et son fruit était doux à mon palais (Cant. II, 3).»
S. Bernardo, Sermão para a Natividde da Bem-Aventurada Virgem Maria
Elle s’était, en effet, avancée vers la lumière du midi où l’Epoux fait paître son troupeau, mais elle s’est vue refoulée, et elle n’a plus trouvé que l’ombre au lieu de la lumière, et un simple goût, à la place de la satiété. Elle ne dit pas à l’ombre de celui qui était l’objet de tous nos désirs, mais «Je me suis assise à l’ombre de celui qui faisait l’objet de tous mes désirs. »
Elle n’avait point recherché son ombre, mais l’éclat du midi, la pleine lumière de la pleine lumière.
S. Bernardo, Sermão para a Natividde da Bem-Aventurada Virgem Maria